Aller au contenu

Livescape

Le collectif Livescape propose une performance immersive pluridisciplinaire qui prend diverses formes : ateliers, rencontres, concerts, installations, performances, court-métrages, etc. Il s’agit d’un projet évolutif qui a été initié par Stephane Kozik en 2009 et qui s’est déjà été produit sous de multiples formes à Montréal, Taiwan, Tunis, Budapest, Rome, Chypre, Paris, etc. Depuis 2022, François Delamarre, artiste visuel et musicien, a rejoint le projet apportant ainsi de nouvelles perspectives artistiques.

À travers Livescape, Stephane et François questionnent notre manière d’habiter le monde dans nos sociétés dites de l’anthropocène : quelle coexistence envisageons-nous entre le vivant et les machines ? Dans quels buts ? Par quels moyens ? 

De manière sensible, poétique et créative, Livescape se présente comme un laboratoire où sont pensées de nouvelles manières d’appréhender les technologies dans le sens de sublimer le vivant plutôt que de se le soumettre ou de le contrôler, de voir la nature autrement, de manière presque magique voir surnaturelle. 

Le bois étant à la base de la fabrication de nombreux instruments de musique, les artistes questionnent la manière dont ils utilisent ce bois en créant leurs propres instruments de musique à partir de bois morts glanés dans la nature. Grâce à différentes technologies (capteurs, moteurs, piézos électriques, traitements sonores numériques,…) ils amplifient et exploitent les propriétés acoustiques exceptionnelles et naturelles du bois, sans forcément avoir recours à de multiples procédés de transformations de ce bois. La perspective est donc à la fois artistique, écologique et poétique.   

Les instruments de musique ainsi proposés sont des hybridations entre des éléments naturels et techniques, à la fois fragiles et puissants, pauvres et complexes. Ces artefacts nous invitent à repenser sans cesse les liens qui unissent ou opposent nature et culture, voire à questionner la séparation même entre nature et culture.

Sur scène, les deux musiciens vêtus de de noir, tels deux personnages sombres et mystérieux, cherchent à créer un univers immersif proche des films d’anticipation, semblant ériger au rang de divinité la symbiose entre l’homme, la machine et le vivant. En manipulant les instruments qu’ils ont inventés, ils créent une musique progressive, matiériste et hypnotique.  

Landscape signifie en anglais paysage, Soundscape désigne un son ou une combinaison de sons formant un paysage sonore. En se référant à ces termes, Livescape prend tout son sens et désigne donc un paysage sonore, vivant, réalisé en temps réel.

À la fin de chaque performance le public est invité à rencontrer et discuter avec les artistes, pouvant s’ils le souhaitent, jouer avec les instruments utilisés lors du concert, moment d’échange et de convivialité privilégié, cher à la démarche du projet qui se veut le plus ouvert possible à un public large et varié. 

Depuis les prémices du collectif, les ateliers et rencontres avec des publics viennent sans cesse enrichir le projet. En effet, et à titre d’exemple, les premiers instruments de musique réalisés avec du bois mort, des clous, des piézos électriques et des élastiques ont été créés en 2008 lors d’un atelier pour enfants autour du son et de la nature. C’est également suite à un workshop à Strasbourg, qui déboucha sur une représentation publique de la performance lors du festival Ososphère, que François Delamarre a rejoint le projet et en fait désormais partie intégrante. 

The Livescape collective offers an immersive multidisciplinary performance that takes various forms: workshops, meetings, concerts, installations, performances, short films, etc. This is an evolving project which was initiated by Stephane Kozik in 2009 and which has already been produced in multiple forms in Montreal, Taiwan, Tunis, Budapest, Rome, Cyprus, Paris, etc. Since 2022, François Delamarre, visual artist and musician, has joined the project, bringing new artistic perspectives.

Through Livescape, Stephane and François question our way of inhabiting the world in our so-called Anthropocene societies: what coexistence do we envisage between living things and machines? For what purposes? By what means ?

In a sensitive, poetic and creative way, Livescape presents itself as a laboratory where new ways of understanding technologies are thought out in the sense of sublimating living things rather than submitting to or controlling them, of seeing nature differently, of almost magical or supernatural way.

wood being the basis for the manufacture of many musical instruments, artists question the way they use this wood by creating their own musical instruments from dead wood gleaned from nature. Thanks to different technologies (sensors, motors, electric piezos, digital sound processing, etc.) they amplify and exploit the exceptional and natural acoustic properties of wood, without necessarily having to resort to multiple transformation processes of this wood. The perspective is therefore at the same time artistic, ecological and poetic.

The musical instruments thus proposed are hybridizations between natural and technical elements, both fragile and powerful, poor and complex. These artifacts invite us to constantly rethink the links that unite or oppose nature and culture, or even to question the very separation between nature and culture.


On stage, the two musicians dressed in black, like two dark and mysterious characters, seek to create an immersive universe close to anticipation films, seeming to elevate the symbiosis between man, machine and the living to the rank of divinity. By manipulating the instruments they invented, they create progressive, materialistic and hypnotic music.

At the end of each performance the public is invited to meet and discuss with the artists, being able, if they wish, to play with the instruments used during the concert, a privileged moment of exchange and conviviality, dear to the approach of the project which aims to be as open as possible to a wide and varied audience.


Since the beginnings of the collective, workshops and meetings with audiences have constantly enriched the project. Indeed, and as an example, the first musical instruments made with dead wood, nails, electric piezos and rubber bands were created in 2008 during a workshop for children around sound and nature. It was also following a workshop in Strasbourg, which led to a public performance of the performance during the Ososphere festival, that François Delamarre joined the project and is now an integral part of it.